La 13e édition du Festival international du film documentaire, Doc à Tunis, se tiendra du 1er au 5 mai 2019, dans différents espaces de la capitale.
Tout comme Tunis capitale de la danse, qui a démarré hier, samedi 27 avril, Doc à Tunis est aussi organisé par l’association Ness El Fen, sous la direction artistique de Syhem Belkhodja.
Le festival, qui se tient au printemps de chaque année depuis déjà 13 ans, est une manifestation cinématographique entièrement dédiée au genre documentaire, qui manque souvent de visibilité, comparé à la fiction.
Cette année, le festival revient avec une belle sélection de films engagés et actuels, provenant de 4 continents. Au Total 17 longs-métrages et 10 courts-métrages (dont deux films tunisiens : ‘‘La voie normale’’ d’Erije Sehiri et ‘‘Subutex’’ de Nasreddine Shili), tous très récents et dont beaucoup seront projetés pour la première fois en Tunisie, comme ‘‘Maguy Marin : L’urgence d’agir’’ de David Mambouch (sorti en mars 2019), ou encore ‘‘Trump, le parrain de Manhattan’’ de Frédéric Mitterrand.
Au programme de cette édition qui se tiendra simultanément à l’Institut français de Tunisie (IFT), au 4e Art et au Centre culturel du Menzah 6, des projections, un débat sur le thème «Agir en tant qu’artiste» et deux masters-class avec la documentariste tunisienne Erije Sehiri et avec les deux réalisateurs français Yves Hinant et Jean Libon.
Le lancement de cette nouvelle édition qui coïncide avec la fête du travail proposera des projections et des rencontres autour des luttes sociale et du monde du travail, notamment avec la projection du film ‘‘La voie normale’’ qui relate le quotidien des employés de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), et le master-class avec sa réalisatrice Erije Sehiri.
Comme chaque année, toutes les projections sont libres d’accès.
Fawz Ben Ali
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