La semaine dernière, le plus haut gradé du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), le général du corps des Marines Thomas D. Waldhauser, a eu une série d’entretiens avec des responsables tunisiens sur la sécurité dans la région et les opportunités de renforcement des partenariats.
Par Marwan Chahla
Au terme d’une réunion de travail qu’il a eue avec le ministre de la Défense nationale Abdelkarim Zbidi, qui s’est tenue en présence de chefs de service du département de la Défense et de l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, Donald Blome, le général Waldhauser a déclaré que «la Tunisie, un partenaire fort et apprécié, prend une part active aux exercices militaires multinationaux de l’Africom et partage notre engament dans la lutte contre l’influence des organisations extrémistes dans la région.»
De fait, la Tunisie, en tant qu’allié majeur non-membre de l’Organisation de l’Atlantique nord (Otan) depuis 2015, a pris part à un certain nombre d’exercices militaires conjoints, notamment les opérations African Lion, Flintlock et Phoenix Express.
Par exemple, en 2018 et 2019, notre pays a été l’hôte d’une partie des manœuvres de l’African Lion, dont l’objectif consiste à renforcer les tactiques, les techniques et les procédures de combat contre les organisations extrémistes.
En avril dernier, également, la Tunisie a été le théâtre d’une partie de l’exercice de sécurité maritime Phoenix Express. Et rendez-vous est pris pour le même entraînement, dans notre pays, l’année prochaine…
Cette coopération militaire étroite entre la Tunisie et les Etats-Unis a été démontrée une fois de plus, du 29 avril au 3 mai 2019, à Cheyenne, dans le Wyoming et à Washington, D.C., lors de la réunion annuelle de la Commission militaire conjointe tuniso-américaine.
Bilan de ces échanges: selon la partie américaine, la Défense en Tunisie a réalisé des progrès sensibles dans divers domaines, notamment ceux de la sécurisation de ses frontières, la lutte contre le terrorisme, l’amélioration des capacités de ses services de renseignement, l’affinage et la construction de ses institutions militaires, etc.
Bref, «la Tunisie est un modèle de partenariat réussi pour le développement en Afrique», résume le général Waldhauser.
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