Selon Transparency International, la Tunisie est classée dans la catégorie du risque de corruption le moins élevé dans le domaine de la défense.
Figurant dans la catégorie D, le pays reste toutefois très exposé au danger de la corruption, note le rapport. «À l’exception de la Jordanie et de la Tunisie, tous les pays de la région n’ont fourni aucune information sur leurs dépenses militaires», écrit l’organisation.
Le président de la commission de la Sécurité et de la Défense à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Lotfi Nabli, a estimé que la mise en place d’une stratégie de contrôle est de nature à consolider l’institution sécuritaire dans un contexte marqué par la recrudescence du terrorisme et de la contrebande.
M. Nabli s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse organisée par l’organisation I Watch et Transparency International, pour présenter le rapport de l’Ong sur l’indice de lutte contre la corruption dans le secteur de la Défense dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena).
De son côté, Mohamed Belhaj, directeur général des affaires financières du ministère de la Défense, a précisé que les dépenses de son département sont décidées dans le cadre de la commission ministérielle des marchés qui examine tous les achats ordinaires, conformément à la loi en vigueur.
Il a rappelé qu’une commission créée en vertu du décret n°36 de 1988 est spécialisée dans l’acquisition des équipements militaires. Le contrôle des achats du ministère de la Défense est assuré par les services du ministère des Finances, le parlement et la présidence du gouvernement, a-t-il expliqué.
A. B. M. (avec Tap)
Donnez votre avis