Farah Hached pique un coup de gueule dans un post Facebook, publié ci-dessous, où elle déplore la comparaison faite entre Nabil Karoui et son grand-père, le leader nationaliste Farhat Hached, assassiné en 1952 par un groupe de colons français.
Maintenant on compare l’arrestation de Karoui à l’assassinat de Hached.
Je m’adresse à ce «on». Vous représentez le pire de ce que la Tunisie peut produire en termes d’inculture, de méconnaissance de l’histoire, de roublardise, de populisme dans son sens le plus négatif.
Et si Karoui était élu président de la République tunisienne après 8 années de sacrifice de la part du peuple tunisien, après le début d’une révolution qui a abattu une dictature, alors la famille Hached pensera sérieusement à transférer la dépouille de Farhat Hached sur une terre où on le respecte et où on respecte son combat.
Cette éventualité a été sérieusement discutée au sein de notre famille! Et c’est notre droit!
À un moment, on a tous une responsabilité en ce qui concerne les débilités proférées par certains. Ils se le permettent car notre société, ses intellectuels, ses juristes, son administration, ses institutions ont permis la mise en place d’un environnement permissif, immoral, moche, sans repère.
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