Le secrétaire général de Machrou Tounes et chef du bloc parlementaire de la Réforme nationale, Hassouna Nasfi, a indiqué hier, 12 janvier 2020, sur Hannibal TV, que les dirigeants des différents partis composant son bloc, à savoir Machrou Tounes, Afek Tounes et Al Badil, en plus d’Al Amal, commenceront demain les concertations en vue de s’unir sous une seule bannière.
«Avec l’émiettement actuel, on n’a aucun avenir», a estimé M. Nasfi, sans donner de précisions sur la nature de cette éventuelle union, concernant laquelle «il n’y pas encore eu d’accord», mais sans écarter, non plus, la possibilité d’un nouveau parti.
«Un groupe de 7 personnalités appartenant à ces partis, mais qui ne sont pas du premier plan, ont travaillé sur la convergence des points de vue», a-t-il précisé.
Revenant sur les motifs du refus de son bloc du gouvernement Jemli, Nasfi a indiqué que certains membres de l’équipe proposée par ce dernier étaient incompétents, remettant également en question leur intégrité et leur indépendance, notamment «au vu de leurs liens partisans flagrants».
Le chef du gouvernement désigné par Ennahdha aurait, d’autre part, promis à certains députés des postes de haute responsabilité contre l’approbation de son gouvernement, si on en croit Hassouna Nasfi, qui a assuré que les blocs de Qalb Tounes et d’Al Mostakbal étaient, eux aussi, sujets aux mêmes pratiques.
Rappelons que lors de la même émission, le politicien a révélé des pratiques pour le moins malsaines de la part de certains dirigeants d’Ennahdha qui l’auraient menacé de lui «piquer» 8 députés s’il s’obstine dans son refus du gouvernement proposé par Habib Jemli.
C. B. Y.
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