Ouvert mercredi 29 janvier 2020, à la Cité de la culture de Tunis, sous le haut patronage du chef du gouvernement Youssef Chahed, le premier Salon des industries culturelles et créatives en Tunisie sera clôturé ce soir, vendredi 31 janvier.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mohamed Zinelabidine, ministre des Affaires culturelles, en présence de Abdelkoddous Saâdaoui, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Jeunesse et des Sports chargé de la Jeunesse, Noomen Fehri, ex-ministre des Technologies de l’information et des Communications, Mokhtar Nefzi, gouverneur du Kef, et Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur de France en Tunisie.
Beaucoup de jeunes promoteurs et startuppers étaient présents en tant qu’exposants ou en tant que visiteurs venus découvrir l’offre exposée.
«L’organisation d’un salon dédiée aux industries culturelles et créatives avec la participation d’un nombre aussi considérable de jeunes entrepreneurs et startuppers revêt une grande importance pour le ministère des Affaires culturelles qui œuvre inlassablement à innover dans la création de nouvelles institutions tournées vers les économies nouvelles à l’instar du Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique. Et c’est dans cette perspective et en vue de consacrer les orientations mises en œuvre en vue de promouvoir les industries numériques avec leur cortège de structures innovantes nous avons consacré un budget spécifique pour encourager et soutenir les jeunes créateurs dans ce domaine pour que leurs projets puissent voir le jour», a déclaré M. Zinelabidine, qui parlait à l’ouverture des panels tenus en marge du salon, ajoutant que «la Tunisie possède un potentiel considérable dans le domaine du numérique, une richesse inestimable qui doit être gérée de la manière la plus rationnelle avec des programmes stratégiques et des fonds adaptés».
Portant sur «l’écosystème des industries culturelles et créatives en Tunisie», le premier panel a enregistré la participation de Mahmoud Ghouil («ODD et culture») Abdelkoddous Saadaoui («Vision, jeunesse et culture»), Noomen Fehri, Wafa Belgacem (Culture Funding Watch), Moataz Chaouchi (Banque Mondiale), Kais El Mejri (IA), Tarak Cherif (Connect), et Sami Lajmi, alors que le panel 2 a traité de «l’investissement culturel : initiation, mécanismes de financement, soutien, cadre juridique» avec la participation de Rejeb Elloumi (Ordre des experts comptables), Hamdi Ksiaa (BFPME), Nejia Gharbi (CDC), Mariam Siala, Slim Abdeljalil, Youssef Ben Brahim et Mohieddine Kelila.
Ce 1er Salon des industries créatives est l’un des plus grands événements de la rentrée culturelle 2020. Des partenaires publics et privés, des experts, des jeunes entrepreneurs et investisseurs ont pris part à ce rendez-vous en vue d’une meilleure optique partenariale et optimisation de l’employabilité dans ce secteur compétitif. Il s’inscrit au cœur des programmes stratégiques initiés par le ministère des Affaires culturelles durant les trois dernières années, et qui a choisi de s’orienter vers les nouvelles technologies, appuyant les industries créatives et encourageant l’économie culturelle numérique à travers la création de nouvelles institutions spécialisées.
La journée d’ouverture a été marquée par le lancement des workshops visant à inciter à l’entrepreneuriat pour junior : «Robotique» (TICDCE), «Stop motion» (CNAM) et «Initiation au développement des jeux-vidéo» (Digital Lab), outre l’inauguration d’une exposition.
Le lendemain de l’ouverture, le Théâtre des Jeunes Créateurs a abrité une rencontre portant sur le thème «Culture et digital : risques et opportunités» avec la participation de deux invités d’honneur : Tarek Cherif (Conect) et Noomene El Fehri.
Source : communiqué.
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