Un élève de 10 ans aurait été violé par son professeur de sport à l’école Cité Riadh, à Bousalsla, quartier populaire près de la Marsa, dans la banlieue nord de Tunis.
C’est, en tout cas, ce qu’a annoncé la juriste Hager Ben Cheikh Ahmed sur son compte Facebook, tout en indiquant en avoir alerté Samira Meraï, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, d’autant que le corps éducatif serait, selon elle, en train de persuader la famille de retirer sa plainte.
«Le directeur de l’école et l’institutrice ont refusé de croire à la version de la famille et ont engagé 5 avocats après avoir alerté le syndicat. La directrice d’un jardin d’enfant situé dans le coin est en train de conseiller aux parents de laisser tomber l’affaire et de ne pas porter plainte, en leur disant qu’ils ne gagneront pas devant 5 avocats, et qu’ils n’auront pas les moyens de se payer ne serait-ce qu’un seul avocat, sans compter la honte qui va les poursuivre d’avoir un gosse violé dans la famille!», a encore rapporté la juriste.
Les parents auraient constaté un changement dans le comportement de leur enfant qui était très perturbé. Des examens médicaux auraient alors révélé l’agression sexuelle. L’enseignant ne se serait pas contenté de faire subir des violences sexuelles à l’enfant, il aurait aussi menacé de le tuer s’il en parlait à ses parents.
«Le rapport du médecin légiste confirme les faits. Il se trouve que le présumé coupable est un islamiste et qu’il jouit d’une ‘‘bonne réputation’’», a ajouté Hager Ben Cheikh Ahmed.
Y. N. M
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