Après l’enregistrement du 2e cas de coronavirus en Tunisie, hier, dimanche 8 mars 2020, la possibilité d’avancer la date des vacances du printemps, voire de suspendre carrément les cours dans les établissements scolaires, est désormais envisageable.
Lassâad Yaâcoubi, secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire (FGES) a indiqué hier soir, via un post facebook, que son organisation ne s’y opposera pas.
«Nous ne voulons pas nous ingérer dans votre travail, a-t-il écrit en s’adressant visiblement au ministère de la Santé, mais si la situation sanitaire exige la suspension des cours, alors suspendez-les et nous ne nous y opposerons pas. On aura confiance en votre jugement.»
Abdellatif Mekki, ministre de la Santé public, a, de son côté, indiqué, ce matin, lors d’une intervention sur les ondes de Jawhara FM, que la date des vacances scolaires pourrait être bel et bien être avancée, ajoutant qu’une décision à ce sujet sera prise le plus tôt possible : «probablement d’ici ce soir».
Par contre, il a écarté, pour le moment, la possibilité de fermer les écoles qui ne comptent pas des élèves ayant dernièrement voyagé en Italie.
Une telle mesure pourrait néanmoins être prise si notre pays détecte d’autres cas dans l’entourage direct de la personne infectée, selon le ministre.
Rappelons que le ministère de la Santé a identifié environ 25 personnes appartenant à cet entourage, entre proches du patient et membres du personnel hospitalier où il a fait une opération chirurgicale, et que tout ce beau monde sera mis en quarantaine pendant 14 jours.
C. B. Y.
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