Le ministre d’État, chargé de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Mohamed Abbou, a affirmé aujourd’hui, mercredi 10 juin 2020, lors de son audition devant la commission parlementaire de l’organisation de l’administration, que la lutte contre la corruption est «la responsabilité de tous : celle des députés qui promulguent des lois et celle du gouvernement qui est à l’exécution».
A cet effet, il a indiqué avoir récemment porté plainte contre un magistrat dans le cadre d’une «dangereuse affaire de corruption susceptible de coûter à l’Etat des millions de dinars», assurant, par ailleurs, que dans le cadre de l’application de la loi, «personne ne sera épargné et le gouvernement ne comptera pas».
L’objectif, selon l’avocat, qui n’a pas donné plus de précisions sur ladite affaire, est de minimiser la corruption en Tunisie, estimant, toutefois, qu’il est impossible de l’éradiquer complètement.
D’autre part, il a indiqué que tout ne peut pas être révélé aux médias. «Parfois, nous avons besoin de montrer à l’opinion publique que nous sommes là. D’autres fois, les médias constituent pour nous un moyen de pression», a-t-il ajouté.
C. B. Y.
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