Lazhar Akremi a affirmé que le dicton tunisien « le feu ne laisse que des cendres », prononcé en allusion à sa personne par le président Beji Caïd Essebsi, concerne plutôt, Hafedh Caïd Essebsi.
« Je crois fort que ce proverbe concerne plutôt le fils du chef de l’Etat, Hafedh Caïd Essebsi », a lancé le dirigeant nidaaiste Lazhar Akremi. « D’abord, je ne suis pas un tas de cendres, a ajouté Akremi. J’ai poursuivi mes études alors que mon père s’était contenté d’apprendre par cœur le Coran. Je suis devenu avocat tandis que mon père était un agriculteur. En outre, j’ai rejoint les fronts de combat où j’ai milité pendant près de 6 ans. J’ai travaillé dès l’âge de 16 ans avant d’intégrer le corps journalistique. Je suis un autodidacte qui a longtemps vécu à l’étranger et qui n’a jamais été expulsé. De même, je n’ai jamais été un consommateur de stupéfiants ni impliqué dans des affaires de corruption. Tout cela prouve que je ne suis pas un tas de cendres », s’est défendu le dirigeant nidaaiste.
Lazhar Akremi a souligné qu’il n’entendait pas, par la critique qu’il a adressée au président Caïd Essebsi, lui porter atteinte personnellement: « Quand j’ai dit que le président de la république est non démocrate, a poursuivi Akremi, cela n’était pas une insulte. C’est juste une description politique qui concerne monsieur Beji Caïd Essebsi. Cependant, Tout le monde sait pourquoi le dicton tunisien qui dit [le feu ne laisse que des cendres] s’applique bien à son fils ».
H. A.
Donnez votre avis