Face au manque flagrant de moyens financiers dont disposent les municipalités des communes côtières, l’universitaire Raja Ben Slama préconise le retour à la taxation pour les propriétaires des maisons destinées à la location estivale, un marché florissant en pareille saison dans les cités balnéaires.
Certaines de ces maisons sont louées à plusieurs milliers de dinars par mois alors que les municipalités des zones balnéaires sont parfois désargentées et n’ont pas les moyens de gérer les besoins d’une population qui, durant les trois mois de l’été, double ou triple.
Selon la directrice de la Bibliothèque nationale, qui s’exprimait dans un post Facebook, cette taxe existait auparavant mais elle fut supprimée sous le règne de Zine El-Abidine Ben Ali dans un élan de populisme.
Cette taxe pourrait aider à renflouer les caisses des municipalités qui pourront ainsi mieux assurer leur mission pour que les villes dont elles ont la charge soient plus propres et dans un meilleur état.
I. B.
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