Selon Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), la lutte contre le terrorisme en Tunisie connaît un relâchement de la part de l’Etat. Une situation qui peut la pousser à solliciter la justice internationale, prévient-elle.
Moussi a commenté, ce lundi, 7 septembre, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), l’attentat perpétré la veille à Sousse et ayant causé la mort d’un policier et la blessure d’un deuxième.
«L’Etat tunisien se relâche dans sa lutte contre le terrorisme. Il continue à laisser dangereusement “la pieuvre” associative, partisane et politique opérer et blanchir le terrorisme», a-t-elle lancé, par allusion au parti islamiste Ennadha, au pouvoir, et à son satellite, Al-Karama, tout en dénonçant «la réaction classique» des responsables et des politiciens.
Moussi a, par ailleurs, menacé de porter plainte contre l’Etat auprès de la justice internationale au cas où il ne se résoudrait pas à «démanteler le système terroriste».
Elle a, dans le même cadre, rappelé que son parti avait appelé l’Assemblée à classifier les Frères musulmans en tant qu’organisation terroriste, et que cette demande a été envoyée au chef du gouvernement, Hichem Mechichi, après avoir été rejetée par le Parlement.
C. B. Y.
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