Des représentants de différentes associations et Ong se sont rendus au parlement, dans la soirée de ce mercredi 9 décembre 2020, pour exprimer leur soutien aux députés en sit-in ouvert, pour dénoncer l’agression, avant-hier, de leurs collègues par des élus de la coalition Al-Karama, ainsi que l’inaction de la présidence du parlement qu’ils accusent de blanchir le terrorisme et de protéger les takfirsites.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Union nationale de la femme tunisienne, l’Association tunisienne des femmes démocrates, la Ligue tunisienne des droits de l’homme et l’Ordre national des avocats de Tunisie, ont réaffirmé leur rejet de toute forme de violence d’autant plus dans celle qui ont lieu dans les institutions de l’Etat, tout en exprimant leur soutien aux députés agressés et en dénonçant le discours radical et haineux de certains élus, à l’instar de ceux de la coalition présidée par Seifeddine Makhlouf.
Les Ong ont affirmé que la situation au sein du Parlement est très inquiétante, tout en affirmant que l’impunité encourage et nourri la violence.
«L’UGTT apportera son soutien à toutes les voix libres qui s’opposent à la violence, au takfirisme et à la division des Tunisiens», a indiqué pour sa part, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi.
Rappelons que suite à l’agression des députés Amal Saïdi, Samia Abbou et et Anouar Bechahed, cinq blocs parlementaires avaient saisi la justice et appelé à la levée de l’immunité parlementaire des élus de la Coalition Al-Karama.
Ils avaient également appelé le président du Parlement, Rached Ghannouchi à programmer une plénière relative à la montée de violence au sein du parlement, mais sans résultats… Suite à quoi, plusieurs députés sont entrés en sit-in ouvert, hier soir.
Y. N.
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