Le président de la république Kaïs Saïed aurait finalement donné une réponse favorable à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), concernant l’initiative de diriger un dialogue national, si on en croit la radio Mosaïque FM, qui cite «des sources informées», sans les nommer.
L’initiative a, pour rappel, été présentée au chef de l’État par le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi au début du mois de décembre.
Saïed a tardé à y répondre et a demandé, il y a quelques jours, à l’UGTT de lui donner plus de temps, pour étudier davantage le processus qu’il adopterait pour mener ce dialogue.
Face à ce retard, l’UGTT a commencé à penser à un plan B, qui consisterait à assurer elle-même la supervision du dialogue.
Rappelons que le président de la république avait déclaré dernièrement qu’il n’accepterait pas de dialoguer avec «les corrompus», en faisant probablement allusion aux partis Ennahdha, Qalb Tounes et Al-Karama, dont certains dirigeants font face à des accusations de corruption financière.
Le dialogue devrait commencer dans quelques semaines sous la supervision de la présidence de la république, en attendant l’officialisation de l’information ainsi que plus de détails sur les parties concernées.
C. B. Y.
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