Selon Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), si le président de la république, Kaïs Saïed, n’a pas donné suite à l’initiative de la centrale syndicale de diriger un dialogue national, c’est parce qu’il a eu peur d’échouer.
C’est ce qu’il a affirmé, ce matin du lundi 22 février 2021, sur les ondes de la radio nationale, précisant que c’est ce qu’il a conclu après ses rencontres avec lui.
Taboubi a, par ailleurs, souligné que le syndicat avait pourtant accepté la demande du président d’impliquer les jeunes dans le dialogue national en sélectionnant une jeune femme et un jeune homme pour représenter les partis politiques qui y participeront.
Et d’ajouter que l’UGTT avait proposé «un comité de sages» pour superviser la conduite du dialogue national, dirigé par l’ancien président de la République, Mohamed Ennaceur, mais qu’à ce jour, il n’a reçu aucune réponse à cet égard.
Sur un autre plan, il a critiqué les appels des composantes de la ceinture politique du gouvernement Mechichi à limiter le dialogue national aux questions économiques et sociales, expliquant que «la crise en Tunisie est avant tout politique».
C. B. Y.
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