La Libye, théâtre d’opération de l’organisation de l’Etat islamique (Daech) et d’une multitude d’organisations terroristes et criminelles islamistes durant les années précédentes, accélère, depuis une semaine, le rapatriement des familles (femmes et enfants) des combattants Daéchiens tunisiens.
Ces femmes et enfants, dont les époux et les pères sont pour la plupart décédés dans les combats, arrivent en petits groupes aux postes frontaliers tuniso-libyens et sont pris en charge par les autorités tunisiennes.
Les 6 femmes rentrées à ce jour ont été arrêtées pour les besoins de l’enquête sur les circonstances les ayant amenées dans les rangs de l’organisation terroriste. Leurs 10 enfants, en revanche, tous nés en exil, ont été hébergés dans des centres spécialisés et sont pris en charge par des éducateurs et des psychologues.
Pourquoi le député Seifeddeine Makhlouf, porte-parole de la coalition islamiste radicale Al-Karama, surnommé «l’avocat des terroristes», ne s’est-il pas rendu au poste frontalier de Ras Jedir pour accueillir ces «revenants» avec les bouquets de fleurs? Ce sont, à l’évidence, des clients potentiels pour son cabinet d’avocat…
I. B.
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