La Chambre syndicale nationale des propriétaires des cliniques privées a indiqué, via un communiqué, qu’elle aurait souhaité que des concertations aient lieu avec elle concernant la décision de réquisition prise par la présidence du gouvernement, et ce, à des fins de coordination et de mise en place d’un partenariat pertinent entre les secteurs public et privé.
La Chambre a ajouté qu’avec l’augmentation du nombre d’infections au coronavirus ces dernières semaines, les cliniques privées subissent, à leur tour, une forte pression et ne sont plus en mesure d’accueillir plus de patients dans les unités « Covid ».
«Elles ne peuvent pas non plus allouer des endroits supplémentaires aux nouveaux patients en raison du nombre limité des lits consacrés à cet effet, et cela a été dit au ministère de la Santé, en plus du nombre limité et de la fatigue des cadres médicaux et paramédicaux», précise encore la partie syndicale, estimant que la décision de réquisition n’a pas pris en considération les efforts fournis par les cliniques privées depuis un an et demi.
La Chambre des cliniques privées a également exprimé son étonnement de la décision de réquisitionner le principal fournisseur d’oxygène, ajoutant que ce dernier a officiellement informé les cliniques privées de son incapacité, désormais, de remplir ses obligations à leur égard en ce qui concerne leur approvisionnement en oxygène, en raison de cette décision qui rend toute sa production à la disposition du ministère de la Santé. «Cela peut menacer la vie des patients de la Covid-19 et du reste des patients résidant dans des cliniques privées», alerte-t-elle.
C. B. Y.
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