Des comités de quartier se sont constitués pour aider les policiers à faire face aux malfrats saccageant et pillant, un peu partout dans le pays.
Les casseurs, qui se sont mêlés aux jeunes chômeurs protestant pacifiquement, ont commis, hier, jeudi 21 janvier 2016, des braquages, des casses et des pillages de biens publics et privés, notamment des dépôts de la douane, des distributeurs automatiques de banques et des commerces.
Ces actes ont été enregistrés aux quartiers Douar Hicher, Intilaka, Ettadhamen et Helal, à Tunis, mais aussi à Kairouan, Sousse, Gabès, Douz, Sousse et d’autres villes.
Distributeur automatique saccagé à Douar Hicher.
Des voitures de policiers et de douaniers ont également été incendiées par les casseurs et on a également enregistré plus de 70 blessés dans les rangs des forces de l’ordre depuis le début des agitations, il y a 3 jours, à Kasserine.
Des citoyens, qui dénoncent ces agissements irresponsables, ont créé des comités de quartiers, notamment à Douar Hicher, Sousse et Gabès, pour défendre les biens publics et privés et éviter que les pilleurs gagnent du terrain face à des policiers épuisés et débordés.
Cité Ettadhamen à Tunis: pillage d’un magasin.
Ces comités de quartiers rappellent ceux constitués au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, quand la population s’était organisée pour garder et protéger les quartiers face aux pilleurs en bandes organisées.
Comité de quartier à Gabès.
Certains pensent que les attaques perpétrées ces derniers jours contre les postes de polices et de la garde nationale sont commandités par des parties qui cherchent à déstabiliser le pays : contrebandiers, extrémistes religieux et groupes terroristes.
Y. N.
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