«C’est le premier gouvernement, depuis l’Assemblée nationale constituante, sans visages nahdhaouis, ni ceux tombés dans les bras d’Ennahdha », a écrit le professeur de droit constitutionnel, Amin Mahfoudh, en commentant le gouvernement Bouden, dont la composition a été annoncée ce lundi 11 octobre 2021.
«Pas de retour à la période précédant le 25 juillet», a ajouté l’universitaire, qui s’est félicité de la composition du nouveau gouvernement, à qui il a exprimé son soutien et ses encouragements.
La professeure de droit constitutionnel Salsabil Kilibi, a également souhaité bonne chance à la nouvelle équipe gouvernementale, en remerciant «tous ceux qui ont pris leurs responsabilités dans cette conjoncture difficile», alors que les détracteurs du président Kaïs Saïed, opposés aux mesures du 25 Juillet, continuent pour leur part, leurs critiques, à l’instar de Jaouher Ben Mbarek (professeur de droit constitutionnel), Samir Dilou, Noureddine Bhiri, Abdellatif Mekki et Maher Medhioub (Enanhdha) ou encore Oussama Khlifi (Qalb Tounes)…
L’ancien dirigeant Ennahdha, Imed Hammami, a adopté, quant à lui, une autre position, en indiquant que le gouvernement Bouden bénéficie de toutes les conditions pour réussir, tout en saluant la présence féminine (9 femmes) au sein de la nouvelle équipe gouvernementale.
De son côté, Haykel Mekki (mouvement Echaâb) a réaffirmé le soutien de son parti au gouvernement Bouden, en espérant sa réussite, tout en affirmant que cette réussite est pour l’intérêt de la Tunisie et du peuple.
Y. N.
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