Un récent rapport du ministère des Finances montre qu’à fin juillet 2021, les dettes non recouvrées par l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (Etap) auprès de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) s’élevaient à 774 millions de dinars tunisiens (MDT) et 1 034 MDT auprès de la Société tunisienne des industries de raffinage (Stir).
A la suite de son échec à recouvrer ses dettes auprès de ses clients, essentiellement étatiques, l’Etap a arrêté, de son côté, le paiement de ses créances contractés auprès de ses fournisseurs, ainsi que ses redevances à l’État, qui s’élèvent à un montant de 373 MDT, au titre des redevances et revenus de commercialisation des hydrocarbures.
Le niveau du déficit financier de l’Etap a atteint, à la fin juillet 2021, 830 MDT.
L’effet domino (ou crise systémique) qui va emporter l’économie nationale est déjà largement entamé avec les énormes dettes croisées qui alourdissent les déficits des fleurons du secteur public lesquels, jadis, apportait de l’oxygène aux finances publiques et qui, aujourd’hui, au terme d’une décennie de mauvaise gouvernance, constituent un boulet aux pieds de notre économie.
I. B.
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