Alors que l’indice de pauvreté en eau est fixé à 1000 m3 par an pour chaque habitant, la part du Tunisien n’est que de 450 m3.
Selon un rapport récent de l’Institut tunisien des études stratégiques (Ites), cette part risque même de régresser à l’horizon 2030 et, d’ici 15 ans, le Tunisien ne disposera plus que de 370 m3 d’eau potable par an.
En Tunisie, pays semi aride qui souffre de la rareté des ressources en eau, la politique d’économie de l’eau, lancée depuis 3 décennies, devrait être renforcée. Et cela est valable pour les citoyens comme pour les opérateurs économiques, notamment les industriels et les agriculteurs pratiquant l’irrigation intensive.
Par ailleurs, la politique de mobilisation des eaux d’écoulement, par la construction de barrages et de lacs collinaires, ne devrait pas connaître de relâchement.
A l’occasion de la Journée nationale de l’économie dans l’eau, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Saad Seddik, a déclaré, hier, qu’une étude sera mise en route au cours de cette année pour établir «une stratégie structurée, intégrée et participative de long terme dans le domaine des eaux en Tunisie».
Z. A.
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