Le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), Bassem Trifi, a déploré la répression des manifestations dans plusieurs régions du pays, estimant que nous vivons actuellement dans une atmosphère où le contrôle répressif de l’Etat, à travers la police, règne.
Intervenu, ce lundi 24 octobre 2022, sur Shems FM, Trifi a souligné que «les agressions (policières) se sont même étendus aux funérailles d’un jeune homme parce qu’il a été victime de la répression policière».
Il a, par ailleurs, estimé qu’il ne sera pas possible d’avoir des élections libres et transparentes dans ce climat et au vu des restrictions qu’impose la Tunisie aux libertés, notamment à celle d’expression.
Et d’jouter que la LTDH se préoccupe des prochaines législatives (qui auront lieu le 17 décembre) et qu’elle compte les superviser, comme elle l’a fait avec les précédents rendez-vous électoraux, si l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) le lui permet.
C. B. Y.
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