Le doyen des avocats, Hatem Mziou a indiqué que l’Ordre national des avocats tunisiens n’a pas encore observé d’association et de dialogue pour une réforme collective de la situation générale dans le pays.
Me Mziou, qui intervenait au micro de Mosaïque, en marge de sa visite à Kasserine, aujourd’hui, mercredi 26 octobre 2022, a souligné que le pays avait traversé une période difficile au cours de la dernière décennie et considéré l’annonce des dispositions exceptionnelles le 25 juillet 2021 comme un tournant important, qui a été soutenu par l’Ordre national des avocats dans l’espoir qu’il conduise à un avenir meilleur. Et d’ajouter : «Trêve d’expérimentations… Il nous faut des solutions… Tous ceux qui viennent (au pouvoir, Ndlr) cherchent à imposer leur opinion», par allusion aux décisions prises par le président de la république Kaïs Saïed après le 25 juillet 2021, tout en soulignant que «les avocats n’ont pas participé à un dialogue sérieux pour instaurer une vraie démocratie et une vraie nouvelle république, avec un système politique stable dans lequel la souveraineté appartient au peuple, et un système électoral qui permet d’aboutir à la stabilité politique et économique».
«L’absence de solutions à l’horizon et l’absence de nouveau modèle de développement économique, et le recours exclusif à la dette extérieure conduisent à un tunnel dont il sera difficile de sortir», a affirmé le doyen des avocats, avant d’adresser un message au président de la république et à la cheffe de gouvernement, les appelant à adopter une démarche participative qui implique les grandes organisations nationales telles que l’Ordre des avocats, la centrale syndicale et d’autres, dans le but de sortir le pays de la crise.
I. B.
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