L’Etoile sportive du Sahel (ESS) et les forces de l’ordre ayant assuré la sécurité du stade olympique de Sousse, le 27 avril 2016 , s’accusent mutuellement et campent sur leurs positions.
Le match a été remporté par l’Etoile contre Stade tunisien par le score sans appel de 4 à 1. Tout allait pour le mieux pour le club de Sousse, lorsque des supporteurs s’en sont pris à des policiers dont 3 ont été blessés. L’un d’eux a, d’ailleurs, été opéré suite à une profonde blessure à la tête.
Cela a provoqué la colère des membres du syndicat régional de la sécurité à Sousse, qui ont dénoncé l’agression dont ont été victimes leurs collègues et déploré les accusations adressées par le comité des supporteurs de l’ESS aux sécuritaires, affirmant que ces derniers ont provoqué les fans du club au lieu de les raisonner.
Dans un communiqué publié vendredi, le syndicat a appelé le comité directeur de l’Etoile à intervenir pour calmer les supporteurs du club, en précisant que le directeur exécutif de l’ESS, Hussein Jenayah, avait lui-même fait preuve de manque de respect à l’égard des agents de sécurité qui l’ont empêché d’accéder à la pelouse. Et le syndicat d’appeler les autorités locales à intervenir dans ce différend afin d’éviter les tensions lors des prochaines rencontres du club sahélien.
En réponse, le comité directeur de l’Etoile a renvoyé les accusations de violence faites aux policiers et déclaré que les incidents enregistrés ce jour-là sont dus aux «provocations incessantes des sécuritaires». Le comité a rappelé qu’aucun dépassement n’a été enregistré avant mercredi dernier et que la collaboration avec les sécuritaires se déroulait parfaitement.
«L’ESS a même l’habitude d’adresser une lettre de remerciement aux unités sécuritaires pour le bon déroulement des rencontres au stade de Sousse», a indiqué le comité dans son communiqué.
Y. N.
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