Le Tunisien Taieb Baccouche ayant exprimé le désir de se faire remplacer à la tête de l’Union du Maghreb arabe (UMA) après avoir effectué deux mandats de trois ans chacun, le Maroc, pays hôte, et la Tunisie lui ont demandé de ne pas quitter sa fonction avant l’accord des cinq pays sur un nouveau secrétaire général.
La Tunisie, qui est censée proposer un successeur susceptible d’être accepté par les quatre autres pays membres (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie), ne semble pas avoir encore déniché l’oiseau rare. Pour ce qu’il aura à gérer, à la tête d’une institution régionale presque en panne, l’heureux élu ne doit pourtant pas être difficile à dénicher dans les coulisses de la diplomatie tunisienne.
Le SG sortant, l’ancien ministre des Affaires étrangères sous le président feu Beji Caîd Essebsi, avait été désigné, sur instruction des 5 chefs d’Etats maghrébins, SG de l’UMA lors de la 34e session des ministres des Affaires étrangères tenue à Tunis le 5 mai 2016 avec prise de fonction à Rabat-Maroc le 1er août 2016.
I. B.
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