David Cameron a décidé de quitter le gouvernement fin septembre prochain. Il n’y a qu’en Tunisie où l’on peut échouer lamentablement, tout en s’accrochant au poste.
Le Premier ministre britannique, qui a défendu le maintien de son pays dans l’Union européenne (UE), a déclaré, aujourd’hui, que le peuple britannique a fait le choix contraire et a besoin désormais d’un «leadership nouveau».
Avec 52% d’électeurs ayant opposé leur veto au maintien de la Grande Bretagne dans l’UE, lors de référendum d’hier, la 5e puissance mondiale a décidé de tourner une page et exprimé un besoin de renouveau. En bon démocrate, M. Cameron en a tiré la bonne leçon.
En Tunisie, une démocratie en gestation, l’échec n’est pas encore considéré comme une raison suffisante pour présenter sa démission, mais comme une source d’entêtement à vouloir rester coûte-que-coûte, le pays dut-il en payer les frais.
Z. A.
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