Remada, ville située à l’extrême sud de la Tunisie, compte ses enfants morts dans les camps de Daech en Libye.
Au moins 9 familles de Remada (Tataouine) ont appris la mort de leurs enfants partis au jihad aux côtés de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech) à Syrte, en Libye.
L’offensive décisive des troupes gouvernementales, aidées par les raids de bombardiers américains, pour déloger Daech de son fief de Syrte, a fait, depuis le 2 août courant, plusieurs dizaines de morts, dont beaucoup de Tunisiens.
Selon « Akherkhabaronline », les familles de 9 jihadistes tunisiens ont appris, la semaine dernière, la mort de leurs enfants partis, à la fin de 2015 et au début de 2016, à Syrte pour combattre dans les rangs de Daech.
Les 9 morts sont Tarek Taroumi; Ali Taroumi; Mohamed Ayeb ; Tarek Abdelkader; Jamel Ben Gaïed; Mounir Ben Gaïed; Ali Hzaïne; Dhaou Lefrieêss et Anouar Lefrieêss.
Il y a un an, une douzaine de familles de Remada, petite ville située à l’extrême sud tunisien, à la frontière de la Libye, avaient annoncé la disparition de leurs enfants: 36 jeunes âgés entre 16 et 35 ans, dont une femme. Selon le ministère de l’Intérieur, ces derniers étaient partis à Syrte et appartiennent tous à des courants religieux extrémistes.
Une autre vague de jeunes de cette même ville a suivi, en février dernier, en franchissant illicitement les frontières pour rejoindre Daech à Syrte.
En juin dernier, l’architecte Rafaa Tabib, familier des affaires libyennes, a déclaré aux médias, en citant des témoignages des gens ayant fui Syrte pour trouver refuge à Misrata, que 800 terroristes d’origine tunisienne sèment la terreur dans la ville. Beaucoup ont des postes de commandement et sont chargés de la gestion de l’armement et des finances de l’organisation terroriste.
Z. A.
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