La Haica a préféré auditionner Elyes Gharbi, avant de donner son accord au gouvernement sur sa candidature au poste de Pdg de L’Etablissement de la télévision nationale (ETT).
La séance d’audition s’est déroulée, aujourd’hui, au siège de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haica), en présence de représentants de plusieurs organisations professionnelles et de la société civile, dont l’UGTT, le SNJT, l’ODC, la LTDH.
Homme des médias, qui a déjà loué ses services à plusieurs stations radios et chaînes de télévision, et notamment Wataniya 1, Elyes Gharbi (43 ans) a prouvé qu’il connait très bien la maison dont il sollicite la direction.
«Mais il ne suffit pas, aujourd’hui, d’avoir le bon profil, d’être animé de courage et de connaître les coulisses d’un établissement étatique. Il faut aussi que le gouvernement accompagne son candidat en lui donnant les moyens de la réussite, en le soutenant et en le protégeant moralement, afin qu’il puisse bien accomplir sa mission», a confié un membre de la Haica à Kapitalis à l’issue de l’audition.
«Nous assumerons, nous aussi, notre rôle en examinant en profondeur cette candidature et en disant notre dernier mot. Nous allons fixer des objectifs et une durée à la mission qui doit être comprise entre 3 et 5 ans», a ajouté notre interlocuteur, qui s’est félicité du fait que les «relations entre le gouvernement et la Haica ne sont plus tendues comme elles l’étaient auparavant, suite au licenciement, en novembre 2015, de l’ancien président directeur général de l’Etablissement de la télévision nationale (ETT), Mustapha Ben Letaïef, remplacé à pied levé par Rached Younes, l’actuel Pdg».
«Nous avons déjà déposé une plainte contre l’ancien gouvernement et nous espérons une meilleure coordination à l’avenir avec le palais de la Kasbah», a ajouté le membre de la Haica.
Z. A.
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