Le fils du sergent Khelifa Dhaoui, tué le 11 mai 2016, dans une attaque terroriste à Tataouine, n’est pas scolarisé. Les habitants de Gabès, sa ville d’origine, appellent les autorités à agir.
Bassem, l’enfant du sergent martyr, aura 6 ans dans 5 mois mais l’école de la localité Ouled Dhaou à Gabès a refusé de l’inscrire, bien que sa grand-mère ait effectué les démarches nécessaires à sa scolarisation et expliqué qu’il n’y a pas de jardin d’enfant dans la localité où il puisse être pris en charge.
La mère de Khelifa Dhaoui a demandé l’aide des autorités, expliquant que Bassem est condamné à rester à la maison seul et souhaite pouvoir aller à l’école. «On nous a promis qu’il pourra intégrer l’année préparatoire, mais à la rentrée, ils n’en ont pas voulu. Mon petit-fils est seul, il a perdu son père et n’a plus rien. Il ne fait rien de sa journée, ça ne peut pas continuer ainsi», a indiqué la grand-mère qui s’occupe de Bassem depuis le décès de son père.
La grand-mère de Bassem.
En réaction, les habitants de la localité se sont rassemblés devant l’école et appelé les autorités à intervenir pour que le petit puisse être inscrit à l’école, malgré les 5 mois manquant, d’autant que cette dérogation se fait souvent et qu’il n’y a même pas de maternelle dans le village.
Rappelons que Khelifa Dhaoui, membre des les forces spéciales, était en poste à la délégation de Smar, gouvernorat de Tataouine, quand a été tué dans une attaque terroriste.
Y. N.
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