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COP 22 : L’innovation verte au service des ressources en eau en Tunisie

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L’Atuge présentera, le 12 novembre Lors de la Cop 22, à Marrakech, un side event sur le thème : «L’innovation verte au service des ressources en eau en Tunisie».

Cette année, c’est la COP de l’action. Pour la première fois, les ONG, jusque là maintenues à distance, vont être admises à la Conférence des parties (COP 22) dans la zone bleue, là où se dérouleront les négociations au plus haut niveau.

Il y a, en effet, une prise de conscience globale d’impliquer davantage la société civile pour peser sur les engagements pris par les Etats et veiller à leur mise en œuvre.

Dans ce contexte, l’Association des Tunisiens des grandes écoles (Atuge) a été invitée à la COP 22, à Marrakech, au Maroc, avec deux autres associations, lauréates d’un appel à projets national.

L’Atuge sera au Pavillon de la Tunisie pour présenter, le 12 novembre, un projet intitulé «Rivières sous-marines Nord-Sud Tunisie».

C’est une première à plus d’un titre. Cet événement est une illustration de la nouvelle constitution tunisienne qui stipule dans son article 44 qu’«il est du devoir de l’Etat et de la société de préserver l’eau et de veiller à la rationalisation de son exploitation».

Dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, la société civile est appelée à contribution pour faire face aux enjeux dans les affaires publiques et revoir leur mode de gouvernance.

Les trois intervenants sont Moncef Belkhiria, membre du conseil de l’Atuge Tunisie, Safouene Alayaet, vice-président de la Dynamique autour de l’eau, Zouheir Hlaoui, président de l’association 2C2D et Dr. Raoudha Gafrej, expert et membre de l’association Atuge Tunisie.

La gestion préconisée reposera sur la valorisation des eaux de surface des barrages du Nord dont certains ont comme exutoire la mer et leur transfert vers le Centre ou le Sud du pays.

Dans le contexte, la gestion des eaux en périodes extrêmes est une nouvelle manière de saisir et de transformer les menaces liées au changement climatique en opportunités pour le développement socio-économique. Les eaux du bassin versant du barrage Sidi El Barrak, à l’extrême nord du pays, en sont un exemple-type. En effet depuis sa mise en eau (2001) ce barrage a rejeté 3.840 Mm3 d’eau de très haute qualité (0,6 à 0,8 g/l).

I. B.

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