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Bouchamaoui : «La démocratie a besoin de richesses pour s’épanouir»

Wided-Bouchamaoui

Ouided Bouchamaoui appelle les dirigeants syndicaux à ne pas se tromper d’ennemis, qui restent le chômage, l’exclusion et le sous-développement.

Le secteur privé tunisien «n’a jamais baissé les bras et il le démontre tous les jours sur le terrain», a affirmé la présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, le commerce et l’artisanat (Utica),  soulignant sa «confiance infaillible» dans le potentiel du site Tunisie et sa «détermination inébranlable» pour assurer la réussite de la transition économique, dont dépend le succès de l’«expérience démocratique inédite» en cours dans le pays depuis 5 ans.

Tout en admettant que la mission du gouvernement Youssef Chahed, qui doit assurer la relance économique, est difficile, «compte tenu d’un héritage lourd, d’un contexte géopolitique complexe, et d’un paysage social encore fragile», la présidente de l’Utica a appelé toutes les parties à agir de la façon la plus énergique pour accélérer la reprise souhaitée, seule garante de la stabilité. «Créons-lui les conditions de la confiance, de la transparence, de la visibilité, du respect de la loi par tous et de la valorisation du travail», a-t-elle lancé, ajoutant que «l’audace, le courage, la détermination, l’action et la pédagogie sont les credo de cette démarche de mobilisation de toutes les énergies à la quelle nous appelons de toute urgence.»

S’adressant aux dirigeants politique de toutes sensibilités, Mme Bouchamaoui a dit que «le temps des débats ne pourra s’éterniser indéfiniment et que la démocratie a autant besoin d’idées que de richesses pour s’épanouir». Et de souligner la détermination des acteurs économiques, tunisiens et étrangers, à saisir l’immense potentiel de la Tunisie et les opportunités qu’il offre aux investisseurs.

Aux partenaires sociaux, la présidente de l’Utica a lancé : «Ne nous trompons pas d’ennemi. Notre ennemi commun est le chômage et l’exclusion, le sous-développement et le terrorisme».

En d’autres termes, les grèves et les sit-in qui paralysent les entreprises et affectent la confiance des investisseurs potentiels ne sauraient aider à lutter contre ces fléaux auxquels fait face la Tunisie.

I. B.

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