Mohamed Tamalt, journaliste algérien de 42 ans, en grève de la faim pour dénoncer sa détention répressive, est mort hier dans sa cellule.
Arrêté en juin et condamné en juillet à 2 ans de prison ferme pour avoir critiqué le pouvoir et le président algérien Abdelaziz Bouteflika, sur sa page Facebook, Mohamed Tamalt avait entamé un grève de la faim depuis le 27 juin dernier.
Selon l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW), le journaliste, algéro-britannique, qui était diabétique, avait été condamné pour «offense au président de la république». Il était tombé dans le coma depuis fin août avant de rendre l’âme, le dimanche 11 décembre, à l’hôpital Bab El-Oued, à Alger.
L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International demande, de con côté, l’ouverture d’une enquête sérieuse et indépendante sur les circonstances de la mort de Mohamed Tamalt. L’organisation qu’«on n’aurait jamais dû en arriver là».
Y. N.
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