Cinq terroristes, arrêtés, dimanche 30 avril 2017, dans l’opération de Sidi Bouzid, ont été écroués. Les 2 tués avaient été minutieusement suivis avant l’opération.
L’opération menée par l’unité spéciale de la garde nationale (USGN) a été préparée après l’interception des mouvements du jihadiste algérien Abou Sofiane Essoufi, successeur de Lokman Abou Sakhr (30 ans), à la tête de la Katiba Okba Ibn Nafaa, relevant de l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui avait été tué par l’armée dans une embuscade à Sidi Aich, à Gafsa, le 28 mars 2015.
Abou Sofiane Essoufi s’était récemment réfugié dans une maison, encore en construction, à la cité Ouled Chebil, qui appartient à un présumé terroriste arrêté, dans le but de préparer avec son groupe des attaques pour le courant du mois de ramadan, qui commencera fin mai.
Lancement de l’assaut dans la maison où étaient retranchés le premier groupe de terroristes.
Le second terroriste abattu est tunisien, son nom n’a pas encore été communiqué. Âgé d’une vingtaine d’années, il avait participé, le 23 octobre 2013, à l’attaque contre l’armée à Sidi Ali Ben Aoun (Sidi Bouzid), au cours de laquelle 6 agents de la garde nationale avaient été tués : Socrate Cherni, Imed Hizi, Anis Salhi, Mohamed Marzouki et Ridha Nasri. D’où la portée symbolique de la réussite de cette opération antiterroriste pour les agents de la garde nationale qui ont pu, ainsi, venger leurs collègues tués à Sidi Ali Ben Aoun.
Y. N.
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