A droite Anis Amri, à gauche sa famille en Tunisie.
Contrairement aux procédures d’usage, le ministère tunisien des Affaires étrangères a décidé de ne pas payer les frais de rapatriement du corps d’Anis Amri.
Ce dernier avait perpétré l’attaque au camion bélier, le 19 décembre 2016, à Berlin (Allemagne), ayant fait 12 morts et une cinquantaine de blessés, attentat qui a été revendiqué par l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech).
Selon Walid Amri, le frère du terroriste présumé, le ministère a contacté les membres de la famille, leur demandant de réunir l’argent pour que le rapatriement du corps puisse être effectué. Il a précisé sur Sabra FM, que la famille n’en a pas les moyens.
La Tunisie semble ne pas reconnaître le terroriste comme citoyen tunisien et refuse de faire payer les frais de rapatriement de son corps par la communauté nationale, dont il a sali l’image dans le monde entier.
Anis Amri, originaire d’un quartier populaire de Oueslatia, à Kairouan, a été abattu par 2 policiers à Milan, Italie, mettant fin à un périple de 4 jours au cours duquel le terroriste a traversé 7 villes européennes, tout en échappant à tous les contrôles.
Y. N.
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