Messieurs, si vous sifflez une femme dans la rue, vous pourriez risquer jusqu’à 3 mois de prison ferme et une amende de 500 dinars.
En effet, la commission parlementaire des droits et libertés a voté l’article 16 du projet de loi pour la lutte contre les violences infligées aux femmes et qui sera prochainement soumis à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour être adopté en séance plénière.
Cet article vise à protéger les femmes du harcèlement, dont plus de 53% des Tunisiennes disent avoir été victimes dans les lieux publics.
L’article 16, tel que publié par la députée Bochra Bel Haj Hmida, indique que toute parole ou geste obscène ou qui en a la connotation et qui atteindrait la dignité de la femme est passible d’une peine de 3 mois de prison et/ou une amende de 500 dinars.
En juillet 2016, la première mouture de cet article présentée à l’Assemblée était plus sévère : les harceleurs risquaient jusqu’à 1 an de prison. La peine a donc été revue à la baisse.
Y. N.
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