Une manifestation hostile au gouvernement, hier, à Paris, a été mise en échec par des citoyens tunisiens qui ont refusé de marcher dans la combine.
La manipulation politique de la légitime contestation sociale continue et elle s’étend à la France. Hier, mardi 23 mai 2017, vers 10 heures, une poignée d’excités a tenté de bloquer l’entrée au consulat de Pantin, aux portes de Paris, second consulat de la région parisienne après le consulat général de Tunisie.
Les visages étaient connus pour être proches de partis ayant été au pouvoir ou proche de ses figures lors de l’époque de la «troïka», l’ancienne coalition gouvernementale conduite par le parti islamiste Ennahdha.
Aux slogans mensongers sur ce qui se passe à Tataouine, ils n’ont pas réussi à bloquer la marche normale des services du consulat, tout juste ont-ils perturbé l’entrée des citoyens qui ont résisté à un tel dévoiement du droit à l’expression et à la manifestation.
La saine réaction des autorités consulaires ainsi que des citoyens bien au fait de l’arrière-plan de cette mini-manifestation paranoïaque a permis qu’elle s’arrête peu avant midi avec l’arrivée de quelques agents des forces de l’ordre françaises.
Ce fut un beau fiasco pour qui, au nom des valeurs de la démocratie, cherche à l’assassiner. Or, les Tunisiens, dans leur ensemble, ont démontré, hier à Pantin, que leur sens des responsabilités était bien plus grand que celui des supposés militants droits-de-l’hommistes.
F. O. (correspondance spéciale).
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