Tunisie : Kaïs Saïed, la fleur au fusil

Kaïs Saïed a transformé ses vœux aux Tunisiens à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr, hier soir, dimanche 1er mai 2022, en une énième déclaration de guerre à ceux qui cherchent à saboter les institutions de l’État, à exacerber les tensions et à empoisonner le climat général du pays. S’il voulait plomber une atmosphère déjà plombée par la crise, le président de la république ne serait pas comporté autrement. Par Imed Bahri

Tunisie : l’UGTT et l’œuvre inachevée de Kaïs Saïed

Pour Noureddine Taboubi, le tournant du 25 juillet 2021, soutenu par son organisation, en ce qu’il annonçait la rupture avec une période d’instabilité politique et de crise économique et sociale, a dévié de ses objectifs. Et le président Saïed, qui avait alors affirmé sa volonté d’organiser un dialogue national, doit tenir sa promesse et lancer ce dialogue au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard, a-t-il déclaré. En laissant entendre que l’UGTT est prête à organiser ce dialogue. Par Imed Bahri

Tunisie : Kaïs Saïed et la république des constitutionnalistes

Le projet de réforme du système politique sera-t-il fin prêt dans les délais pour être soumis au référendum populaire dont la date est fixée au 25 juillet prochain ? Malgré les assurances en ce sens présentées par le président Saïed, l’affaire est loin d’être entendue, même si l’opposition sera écartée de tout débat à ce sujet. Par Imed Bahri

Tunisie : Kaïs Saïed, le peuple, l’Histoire et l’Eternité

Dans un discours prononcé dimanche soir, 1er mai 2022, à l’occasion de la célébration simultanée de l’Aïd Al-Fitr et de la fête du travail, le président Kaïs Saïed est à nouveau monté sur ses grands chevaux et, en guise de vœux aux Tunisiens, à tous les Tunisiens sans exception, il s’est lancé, plus martial que jamais, dans une série de menaces et d’anathèmes à l’encontre de ses opposants qu’il a qualifiés d’ennemis de l’Etat et du peuple. Par Imed Bahri

Tunisie – Politique : Ahmed Néjib Chebbi, soif de pouvoir et cécité politique

Toutes les personnalités politiques qui se sont alliées au parti Ennahdha ou ont été adoubées par lui l’ont chèrement payé en perdant toute crédibilité aux yeux des Tunisiens. C’est le cas de Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaâfar, Béji Caïd Essebsi, Youssef Chahed, Nabil Karoui, Hichem Mechichi, pour n’en citer que les plus importants. Et c’est aujourd’hui le cas de Ahmed Nejib Chebbi, dont la popularité, déjà très faible au départ, subit les conséquences de son alliance tapageusement affichée avec le mouvement islamiste. Par Imed Bahri

Retour à Dahmani : redonner une sépulture à M. et Mme Joiffre !

Dans ce témoignage posté sur Facebook, l’auteure déplore l’état où elle a trouvé la tombe de deux Français, M. et Mme Joiffre, qui, à l’indépendance de la Tunisie, avaient refusé de quitter leur pays de cœur et choisi d’y mourir et de reposer à Dahmani, dans «une tombe pour deux, une tombe d’amoureux». Une sépulture aujourd’hui violée par des pilleurs sauvages. Ce témoignage poignant interpelle la conscience de tous les patriotes tunisiens qui voient leur pays aller à vau l’eau, abandonné par ses propres enfants. Par Fawzia Zouari *

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