L’ATNU rend hommage à Mongi Slim, à l’occasion du 50e anniversaire de son décès

A l’initiative de l’Association tunisienne pour les Nations unies (ATNU) et de l’Organisation des Nations unies en Tunisie, une salle de conférence sera inaugurée, demain, 23 octobre 2019, dédiée à la mémoire de Mongi Slim, au siège de la représentation des Nations unies, «La Maison bleue», situé aux Berges du Lac, à Tunis.

A l’instar des autres Etats membres des Nations unies, la Tunisie célébrera donc, comme chaque année, avec ses partenaires, la journée de création de l’organisation onusienne, le 24 octobre.

À cette occasion, en plus des différentes festivités qui seront organisées autour de cette journée, un événement spécial sera consacré au cinquantième anniversaire du décès du politicien et diplomate tunisien, Mongi Slim, premier président africain de l’Assemblée générale de l’ONU (1961-1962) et fondateur de l’ATNU (1960).

Né le 1er septembre 1908, Mongi Slim étudia au collège Sadiki à Tunis puis partit en France, où il fut diplômé de la faculté de droit de Paris.

En 1936, il revint en Tunisie et adhéra au parti Néo-Destour dont il assuma la direction à la fin des années 1940 et au début des années 1950.

En 1952, il fut emprisonné puis relâché au début de 1954. Année à laquelle il devint le négociateur en chef de la délégation tunisienne aux pourparlers de Paris, menés avec le gouvernement français jusqu’en juin 1955 et qui conduisirent au protocole accordant l’autonomie interne à la Tunisie.

Mongi Slim devint ensuite ministre de l’Intérieur jusqu’en avril 1956, ce qui lui permit de participer aux négociations avec le gouvernement français qui se soldèrent par le protocole du 20 mars 1956, accordant à la Tunisie son indépendance.

En septembre 1956, il fut nommé ambassadeur de la Tunisie auprès des États-Unis, puis ministre des Affaires étrangères, en 1962, avant de devenir le représentant personnel du président Habib Bourguiba, avec rang de ministre, en 1964 et enfin ministre de la Justice entre 1966 et 1969.

Mongi Slim s’éteignit le 23 octobre 1969 et se vit inhumé au carré des martyrs du cimetière du Djellaz.

C. B. Y.