Les Tunisiens qui ne peuvent faire ramadan («fattaras») ont, selon la constitution, droit à des espaces pour une collation dans la journée.
C’est ce qu’a affirmé, aujourd’hui, l’universitaire Raja Ben Slama sur sa page Facebook, rappelant que, dans un état démocratique, les citoyens sont libres de faire ramadan ou de ne pas jeûner, pour une raison ou une autre. Ils ont également le droit de se rendre dans des espaces publics pour boire et manger, sans être vexés, humiliés ou agressés.
«Il n’y a aucune contrainte dans notre religion et nous devons faire preuve de démocratie», a encore souligné Mme Ben Slama, tout en rappelant qu’aucune loi n’interdit l’ouverture des espaces publics pendant les horaires du jeûne.
Avenue Habib Bourguiba à Tunis pendant ramadan.
La constitution stipule la liberté de croyance et de conscience et on doit la respecter à la lettre, a conclu l’universitaire, qui fait ainsi allusion à la fermeture, en ce 1er jour de ramadan, de tous les cafés, salons de thé et restaurants, ce qui est pour le moins surprenant voire choquant dans un pays qui se targue d’être… touristique!
Z. A.
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