Tahar Manaï, 26 ans, souhaite devenir le 1er alpiniste à grimper l’Everest pour y planter le drapeau tunisien. Il s’y prépare d’arrache-pied…
Interrompu lors de sa première tentative par le séisme de magnitude 7,9 qui a frappé le Népal le 25 avril dernier, il se remet en marche et voit plus loin, en programmant une expédition, fin juin, au Mont Elbrous, en Russie. Il lance, par la même occasion, un appel aux sponsors pour soutenir son projet de «conquête» de l’Everest en avril-mai 2016.
Tahar Manaï rêve de grimper l’Everest depuis son plus jeune âge. Dix ans d’expérience en alpinisme, plusieurs sommets parmi les plus hauts du monde à son actif (Mont Blanc, Aconcagua…). Il n’en est donc pas à son coup d’essai.
Principal protagoniste de son association, l’Ascension d’une Nation (association française de loi 1901), il vise à travers ses exploits sportifs à représenter, fédérer et inspirer la jeunesse tunisienne pour qu’elle ose rêver, entreprendre et travailler dur jusqu’à atteindre ses objectifs.
Son objectif: planter le drapeau tunisien au sommet de l’Everest.
Le Mont Elbrous, «toit de l’Europe» est situé au nord du Caucase, en Russie. C’est un volcan recouvert de nombreux glaciers qui culmine à 5.642 mètres d’altitude. Si cette ascension est techniquement «facile» d’après bon nombre d’alpinistes, ce sommet reste néanmoins un défi à part entière de par ses conditions climatiques rigoureuses et extrêmement changeantes. Au-delà de 4000 mètres – et ce, même en été –, l’Elbrous connaît régulièrement des conditions de blizzard arctiques qui lui confèrent des températures vigoureuses ainsi qu’une visibilité quasi-nulle.
Loin de sous-estimer ce sommet en comparaison à celui de l’Everest, Tahar Manai a déjà repris l’entrainement et la préparation physique intensive dès son retour en France le 10 juin, un entrainement suivi par son coach Vincent Luneau, alpiniste français champion d’Ironman.
En ce qui concerne l’Everest, l’alpiniste tunisien a déjà investi personnellement près de 50.000 euros et a besoin d’un soutien financier afin de poursuivre son expédition.
Tahar Manaï a déjà à son actif l’ascension de monts célèbres (Mont Blanc, Aconcagua…)
«L’Ascension d’une Nation ne s’arrêtera pas là, pas question d’abandonner après le séisme. L’élément financier n’est qu’un obstacle de plus à surmonter. Je ne peux pas porter un message d’ambition, de détermination et d’espoir envers les jeunes tout en m’arrêtant à chaque impair. L’Everest et la Tunisie ont rendez-vous à nouveau en 2016! Que les entreprises prêtent à marquer l’histoire, à croire en nos jeunes générations s’engagent avec nous dans cette belle aventure», lance-t-il dans un nouvel appel aux sponsors.
I. B. (avec communiqué).
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