Depuis le début de ramadan, les unités militaires et sécuritaires sont sur le qui vive, notamment dans les zones frontalières. Et pour cause…
Le mois sacré musulman connait d’habitude une recrudescence de l’activité des groupes terroristes, notamment dans les montagnes boisées à la frontière tuniso-algérienne et dans les zones désertiques à la frontière de la Libye.
En redoublant de vigilance, les unités militaires et sécuritaires tentent de limiter les mouvements des groupes terroristes, de les empêcher de s’approcher des villes et de juguler les trafics de toutes sortes.
Les visites de responsables politiques dans ces zones visent à renforcer la vigilance de ces unités et les maintenir au plus haut niveau de mobilisation. L’objectif étant d’éviter tout relâchement, qui serait induit par le rythme spécifique du mois de ramadan, et prévenir ainsi toute attaque terroriste.
C’est dans ce cadre, d’ailleurs, que s’est inscrite la visite rendue, lundi 22 juin 2015, par le ministre de la Défense nationale, Farhat Horchani, aux unités militaires déployées dans la zone tampon aux frontières sud de la Tunisie et, celle, effectuée le même jour, par le secrétaire d’Etat aux affaires sécuritaire, Rafik Chelli, aux unités sécuritaires dans le gouvernorat de Kasserine (centre-ouest), notamment celles déployées dans les zones frontalières avec l’Algérie, où sont réfugiés des éléments de la Katibat Oqba Ibn Nafaa, affiliée à l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et qui a tué et blessé des dizaines de militaires et d’agents de la garde nationale dans plusieurs attaques depuis juillet 2013.
I. B.
Illustration: Unité de l’armée tunisienne déployée à la frontière avec la Libye.
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