Les dirigeants du monde ont condamné les attentats de Tunisie, France et Koweït, revendiqué par l’Etat islamique (Daêch), qualifié de «cancer».
Par Marwan Chahla
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies, a condamné avec force les attaques «horribles» perpétrées, vendredi, en Tunisie, en France et au Koweït et exigé que les responsables de ces «actes abominables» soient traduits en justice.
Les dirigeants des Etats-Unis et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont ouvert le flot des condamnations des attentats terroristes qui ont pris pour cibles, vendredi 26 juin 2015, la Tunisie, la France et le Koweït.
La Maison Blanche a exprimé sa solidarité avec les 3 pays touchés, réitéré sa ferme détermination à «poursuivre la lutte contre le fléau terroriste» et offert à la Tunisie, la France et au Koweït «toute l’aide nécessaire» dont ils pourraient avoir besoin. Des collaborateurs proches du président américain ont également fait savoir que M. Barack Obama était tenu au courant des développements de la situation dans les 3 pays amis.
M. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, a condamné les «horribles» attaques et appelé à ce que «les responsables de ces crimes odieux soient très vite traduits en justice.»
Réagissant à ces attaques terroristes, les dirigeants de la planète entière ont été unanimes pour qualifier ces attentats d’«actes épouvantables.»
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont condamnés ces «monstrueuses» attaques et réaffirmé leur forte volonté de rester unis face à «la barbarie.»
Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, parmi les premiers dirigeants européens à réagir, a posté sur Twitter ce message: «la barbarie sera toujours combattue par l’unité des rangs démocrates.»
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que les attaques «montrent clairement les défis auxquels nous sommes confrontés lorsqu’il s’agit de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme islamiste», alors le Premier ministre britannique David Cameron a souligné que ces attentats terroristes sont le résultat d’une «idéologie perverse.»
La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a appelé à ce que le monde arabe et l’Europe restent unis. «Les Arabes, les Européens, les musulmans, les non-musulmans, nous nous trouvons tous ensemble à bord de la même embarcation», a-t-elle dit, ajoutant : «La réponse devrait être une unité plus forte et l’affirmation plus claire, en tant qu’alliance de civilisations, qu’il n’y aura jamais la moindre chance pour qu’une religion, utilisée à mauvais escient, parvienne à nous diviser.»
Le président tchèque Milos Zeman a qualifié l’Etat islamique de «cancer» et appelé à ce que les camps d’entraînement de ce groupe terroriste soient détruits.
Le président du Conseil européen Donald Tusk a déclaré que l’attentat terroriste de Sousse a bien évidemment tué des touristes étrangers en visite en Tunisie, mais «cette attaque a également porté un coup dur à la sécurité de toute une région et, sur le long terme, c’est la sécurité de l’Europe qui, elle aussi, risque de souffrir sérieusement.»
Le ministre autrichien des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, est allé encore plus loin en affirmant qu’une «guerre est ouverte entre le monde civilisé et la barbarie jihadiste.»
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