Il n’existe en Argentine aucun bien appartenant à Ben Ali ou à tout autre membre de son entourage ou de son celui de sa femme.
C’est du moins ce qu’affirme la justice argentine dans une réponse à la commission rogatoire adressée par un juge d’instruction tunisien.
Cette révélation a été faite, lundi 29 juin 2015, lors de l’audition de Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale, en sa qualité de président de la Commission de la Commission de récupération des avoirs spoliés et cachés à l’étranger, par la Commission de réforme administrative et de la bonne gouvernance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en réponse à la question d’un député.
Ce dernier s’est rappelé que voici quelques années, c’était vers 2005, on avait parlé de l’existence en Argentine d’un palais appartenant à Ben Ali. A l’époque, on avait prêté au footballeur brésilien Ronaldo une déclaration dans laquelle il aurait affirmé avoir Ben Ali pour voisin. Déclaration dont, à l’époque, on n’avait trouvé trace nulle part.
C’était une grotesque intox, relayée sur le web au lendemain de la visite de l’ex-président argentin Carlos Menem, en Tunisie. Mais qu’un député de la nation s’en rappelle soudain et la remette sur la table, voilà qui est encore plus grotesque et montre à quel niveau vole la nouvelle classe politique tunisienne.
Nabil Ben Ameur
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