Le ministère britannique des Affaires étrangères a maintenu l’état d’alerte contre une nouvelle attaque terroriste en Tunisie à son niveau le plus élevé.
Le Foreign Office, qui donne ainsi raison à la décision tunisienne d’instaurer l’état d’urgence, conseille aux ressortissants britanniques séjournant en Tunisie de suivre à la lettre l’avis des autorités tunisiennes et de garder contact avec leurs tour-operators. Cette annonce faite par Whitehall contient également une liste des régions et des lieux en Tunisie qui sont instamment déconseillés aux visiteurs britanniques.
Relayant cette alerte, l’Association des agences de voyages britanniques (ABTA, en anglais) a déclaré que les efforts de ses membres se poursuivent pour garantir aux personnes concernées le soutien dont elles ont besoin en matière de vols supplémentaires et autres aides pour assurer leur retour au pays.
Plusieurs voyagistes ont déjà offert à leurs clients plusieurs solutions de rechange sous forme de destinations de substitution ou, tout simplement, la possibilité de l’annulation du séjour en Tunisie et le remboursement des paiements effectués, sans frais supplémentaires.
La nuance du communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères reste difficile à saisir. Certes le Foreign Office ne s’oppose pas à ce que des touristes britanniques se rendent en Tunisie, mais cet avis, qui ne devrait pas, en principe, suggérer l’annulation d’un séjour tunisien, est assorti d’un conseil insistant que «le voyageur britannique potentiel serait bien avisé de discuter de ses options avec son tour-operator ou son agence de voyages…»
ABTA estime qu’il y a près de 10.000 touristes britanniques qui ont fait le déplacement en Tunisie par l’intermédiaire des membres de l’Association.
D’après les chiffres du Foreign Office, l’an dernier, plus de 424.700 touristes britanniques ont séjourné en Tunisie.
Marwen Chahla
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