Le nom du pilote de l’armée porté disparu, depuis avant-hier, a été révélé par nos confrères de ‘‘Tunisie Telegraph’’.
Belhassen Oueslati, porte-parole du ministère de la Défense, a indiqué, pour sa part, que ce dernier a déserté son poste depuis début janvier 2015 et qu’une convocation lui a été envoyée, le 21 mai dernier, pour comparaître devant le conseil de discipline. Ne s’étant pas présenté à la date indiquée, le ministère de la Défense a mis fin à ses fonctions à partir du 1er juillet 2015 et émis un avis de recherche à son encontre. Il devrait comparaître devant le tribunal pour désertion.
C’est, sans doute, l’une des raisons qui ont poussé ce pilote à fuir la Tunisie, avec une trentaine d’autres jeunes hommes de Remada, village situé à l’extrême sud tunisien, à la frontière de la Libye, probablement pour se mettre au service des milices islamistes extrémistes dans ce pays.
Selon plusieurs sources, Ahmed Ben Yahya – formé à l’école d’aviation de Sidi Thabet dans la spécialité hélicoptère – et ses compagnons, dont deux autres soldats en permission, se sont enfuis à bord de véhicules portant une immatriculation étrangère en direction de la Libye. Ils étaient 33 personnes – chiffre avancé par le ministère de l’Intérieur – , âgés entre 17 à 38 ans, et parmi eux, des lycéens, des contrebandiers et des chômeurs, tous connus pour être des extrémistes religieux.
L’opération a donc été préparée et organisée avec une partie étrangère.
Z. A.
Illustration: Armée tunisienne déployée à la frontière libyenne.
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