Abou Bakr Al-Hakim, impliqué dans l’assassinat le 25 juillet 2013 du député Mohamed Brahmi, supervisait une cellule terroriste à Sejnane.
Des extrémistes religieux, parmi ceux arrêtés depuis le 24 juillet, à Sejnane et Menzel Bourguiba, ont avoué que le chef terroriste Abou Bakr Al-Hakim se rendait souvent à Sejnane et à Tinja, et s’entretenait avec eux, avant de quitter la Tunisie pour la Libye puis pour la Syrie, où il réside depuis la fin de 2013.
On apprend aussi que certaines armes saisies, le 24 juillet, par les unités antiterroristes à Sejnane et Menzel Bourguiba ont servi à plusieurs attaques terroristes dans le pays.
Au lendemain de l’attaque du Musée du Bardo, le 18 mars 2015, ‘‘Dabeq’’, l’organe anglophone de l’Etat islamique (Daêch) a publié une interview d’Abou Bakr Al-Hakim où ce dernier indiquait que l’assassinat de Mohamed Brahmi visait à semer la confusion et provoquer la panique dans le pays, afin de faciliter aux groupes jihadistes de faire passer les armes dans certaines régions.
Dans la même interview, Abou Bakr Al-Hakim a raconté avoir attendu près de 4 heures près du domicile du député avant de le voir enfin sortir et de le tuer d’une dizaine de balles, dont deux tirées de très près.
Le chef terroriste a, par ailleurs, affirmé qu’il supervise actuellement plusieurs camps d’entrainement jihadistes en Libye et qu’il a aidé à faire introduire de nombreuses armes en Tunisie.
Z. A.
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