Le nouveau code de l’investissement, en Tunisie, prévoit la création d’un conseil national de l’investissement.
Le code, qui devra être adopté avant la fin de l’année, prévoit, également, la création d’une agence nationale de l’investissement disposant d’agences régionales pour faciliter les procédures administratives et réduire les délais de réalisation des investissements, sachant que le taux de réalisation des projets prévus dans le cadre du développement régional ne dépasse guère aujourd’hui 50%, en raison des lenteurs et complications administratives.
Quand on sait que 75% de la valeur ajoutée de l’économie sont conditionnés par une autorisation ou un cahier des charges, on comprend que les procédures administratives constituent une entrave à la création d’activités économiques. Aussi le projet de nouveau code de l’investissement a-t-il tenu compte de la nécessité de simplifier les procédures administratives et les incitations offertes par l’Etat. Il met l’accent aussi sur l’encouragement de l’exportation, levier important de l’économie tunisienne, la discrimination positive au profit des régions intérieures, longtemps abandonnées par les planificateurs de Tunis, et la création d’emplois pour résorber le chômage qui frappe quelque 700.000 Tunisiens, dont plus de 200.000 diplômés du supérieur.
I. B.
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