La police a utilisé le gaz lacrymogène pour disperser le sit-in des instituteurs au siège du commissariat régional de l’éducation de Sidi Bouzid.
La police est intervenue, aujourd’hui, pour disperser le sit-in des instituteurs et directeurs d’écoles, tenu à l’intérieur du commissariat régional de l’éducation à Sidi Bouzid, pour protester contre la décision de la tutelle de prélever les jours de grève sur les salaires.
Les manifestants, qui ont indiqué que les agents de l’ordre ont fait usage de violence, se sont dirigés vers le siège de l’union régionale du travail, relevant de l’UGTT), en scandant des slogans dénonçant «l’intervention musclée de la police».
Notons que Lazhar Gharbi, membre du bureau régional du travail, a été arrêté puis relâché. Il a dénoncé la violence des policiers et affirmé qu’il va porter plainte.
Abdelkarim Baccari.
Abdelkarim Baccari, du syndicat de l’enseignement de base de Sidi Bouzid, a été blessé et transporté à l’hôpital.
Cet incident s’est produit au lendemain de la rencontre, au palais de Carthage, du président de la république Béji Caïd Essebsi, avec le chef du gouvernement Habib Essid, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mohamed Ennaceur, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Houcine Abassi et Wided Bouchamaoui, la présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica).
L’objet des discussions qui ont duré 3 heures: créer un climat d’entente qui préserve la stabilité politique, la paix sociale et la relance économique.
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Y. N.
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