L’agent Ezzeddine Haj Nasr, tué hier près de Sousse, par balle par deux inconnus, laisse derrière lui un père et une mère malades et 4 frères et sœurs.
Le policier, qui venait de fêter ses 23 ans, était la seule source de revenu de sa famille habitant la cité El-Haniyet, dans la localité Malloulech, gouvernorat de Mahdia.
Ayant intégré le corps de la police il y a seulement quelques mois, il a été affecté à Kairouan. Une aubaine pour cette famille nécessiteuse, qui a mis tous ses espoirs sur ce fils pour s’en sortir.
«Comme tous les jours, il a quitté le domicile familial vers 16 heures pour se rendre à son lieu de travail, à Kairouan. Habituellement, il s’organise avec ses collègues pour faire du stop, puisqu’ils font la navette entre Sousse et Kairouan», a précisé Ali Belhadj, le cousin de Ezzeddine Haj Nasr.
La famille Haj Nasr a indiqué aux médias que le frère du défunt se trouve actuellement à bord d’un bateau de pêche au large des côtes tunisiennes. Elle espère que les autorités parviennent à le contacter pour le faire revenir pour assister aux obsèques de son frère.
Les 2 homme à bord d’une moto qui l’on descendu, hier, avec un fusil de chasse de calibre 16, près de la Cité Ezzouhour, au croisement de la route de Msaken, à 7 kilomètres de Sousse, semblent donc avoir bien étudié les mouvements de leur victime.
Les deux collègues de Ezzeddine Hadj Nasr, qui étaient à ses côtés au moment de l’attaque, Moujahed Tlili et Mohamed Brahimi s’en sont miraculeusement sortis, mais ils ont tout de même été transportés à l’hôpital régional, qu’ils ont quitté ce matin. Les tireurs ont fui et la police les cherche activement.
Y. N.
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