Abdelkarim Hrizi, le fonctionnaire du ministère de l’Intérieur qui s’est fait passer pour un député, a écopé d’une peine de 12 mois de prison.
L’agent de police a pris part à la session inaugurale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le 2 décembre 2014, en se faisant passer pour le député Mabrouk Harizi (Congrès pour la république), absent ce jour-là. Mais il n’a pas tardé à être démasqué, arrêté par la police et poursuivi en justice pour usurpation d’identité.
Depuis, l’affaire a fait couler beaucoup d’encre dans les milieux politiques, d’autant que l’usurpateur avait poussé l’outrecuidance jusqu’à prendre place dans les travées de l’Assemblée, qui plus est, à côté du secrétaire général du CpR, Imed Daïmi, qui ne s’est pas rendu compte de la supercherie. «Et si c’était une manoeuvre politique du CpR, grand perdant des législatives de novembre 2014, pour jeter le discrédit sur la nouvelle assemblée et entacher l’élection du nouveau président?», s’est-on alors demandé.
La condamnation, aujourd’hui, de Abdelkarim Hrizi à 1 an de prison ferme par le juge de la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis, devra clore ce dossier et mettre fin à la polémique suscitée par cette affaire.
Z. A.
Illustration: Abdelkarim Hrizi, au milieu, fait son cinéma.
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